Halte au massacre du peuple palestinien : arrêt du génocide !

Éducation

Après avoir hésité à nommer Nadine de Rothschild rue de Grenelle, Barnier a voulu maintenir le cap des précédentes mandatures en plaçant Anne Genetet à la tête du ministère de l’Éducation nationale. Cette continuité dans l’incongruité doit-elle nous surprendre ? Après tout Bachelot et Dati à la Culture ou Oudéa-Castéra et N’Diaye à l’Éducation nationale sont des castings tout aussi surréalistes.

Notre syndicat relaie ce texte du Collectif de Beauchastel contre l’école numérique (Contact : Appel de Beauchastel, 27 ter, rue des Terras, 07800 Beauchastel)

Grève du 10 septembre : et après ?

A l’opposé d’une grève sans lendemain, il nous faut construire une mobilisation qui puisse s’inscrire dans la durée.

Février 2024 : après plusieurs semaines éprouvantes à accueillir chaque semaine plusieurs élèves (jusqu’à 11 !) dans leurs classes en raison du manque de remplaçants, les collègues d’une école du centre-ville grenoblois disent stop. Réunis en Conseil des Maîtres, ils interpellent unanimement (…)

En 2015, nous avons lancé l’ « Appel de Beauchastel contre l’école numérique » [1], pour inciter à se manifester ceux qui refusaient déjà les injonctions à consommer la quincaillerie numérique en milieu scolaire ou à renseigner les logiciels administratifs. Ceux qui nous ont rejoint ont donc pris le risque d’affirmer publiquement leur désobéissance.

Ce texte commençait par un questionnement évoquant chaque moment où il fallait choisir entre vivre un rapport direct avec les élèves et les collègues ou alors suivre des protocoles numériques. Or, si l’on pouvait encore avoir l’illusion du choix au milieu des années 2010, nous craignons qu’aujourd’hui l’institution veuille nous forcer à croire qu’il n’est plus possible d’imaginer un enseignement sans écran, un enseignement réel, c’est-à-dire non virtuel.

SUD Lutte de Classes relaie l’appel de Beauchastel.

En janvier 2024 une réforme importante s’annonçait pour le collège : à la rentrée de septembre les collégiens de 6° et 5° devraient être répartis en trois groupes de niveaux, de quinze élèves pour les plus faibles, pour toutes leurs heures de mathématiques et de français. En 2025 la mesure s’appliquerait également en 4° et en 3°.

Le sujet est vaste, plus que vaste, immense : enseignement à distance, plateformes Parcoursup et Monmaster, Pronote, intervention de l’IA, correction numérisée des copies, tablettes … Le numérique est partout dans le domaine de l’éducation et à l’école, comme une évidence que l’on ne discute pas. C’est le progrès, c’est pour préparer les élèves et étudiants au monde de demain. Dans le même temps, il s’agit de les sensibiliser à l’écologie et aux dangers de l’abus d’écran, beau paradoxe. Et si on y réfléchissait un peu ?

Rarement, on avait vu pareille bêtise confite à la tête d’un ministère. Plus rarement encore, on avait pu voir à l’œuvre les ficelles des marionnettistes du pouvoir.

Peut-être avez-vous déjà entendu ce petit nom Pix, on dirait celui d’un petit écureuil mignon. Pas du tout, c’est le nom du « service public en ligne pour évaluer, développer, et certifier ses compétences numériques ». C’est déjà moins mignon, surtout quand on nous parle de « service public en ligne », déjà tout un programme (politique). Les mots suivants ne sont guère plus rassurants, l’évaluation arrivant avant le développement et s’accompagnant d’une certification, parce que, bien sûr, dans notre monde tout doit être évalué et certifié (conforme).

Premier degré

Second degré

Enseignement Professionnel

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