En nommant Lecornu, Macron démontre une nouvelle fois qu’il n’est là que pour protéger les plus riches. Derrière la façade de la « nouveauté » c’est toujours la même politique qui se poursuit : Capitaliste, autoritaire et raciste. Le fameux projet de Macron qui n’a de cesse de vouloir nous humilier, nous rabaisser, nous les travailleuses et travailleurs, les personnes sans emploi, les malades, la jeunesse, les petits retraités.

Profondément réactionnaire, Lecornu est là pour continuer de mener la guerre sociale main dans la main avec le grand patronat. Macron et toute la bourgeoisie ne cessent de nous entuber depuis des années. Le refrain soufflé par les communicants de McKinsey est tout beau : « On a dépensé trop, maintenant faut bien faire des efforts ma bonne dame ». Mais qu’ils crèvent étouffés par leur cynisme. Les caisses de l’État ne sont vides qu’à cause des cadeaux faits aux riches (211 milliards par an aux entreprises) et à l’évasion fiscale (100 milliards par an), etc.

Ils nous prennent pour des lapins de trois jours mais ne nous laissons pas avoir car, malgré l’annonce des jours fériés maintenus, nous n’oublions pas :

• Les deux années qui nous ont été volées avec le recul de l’âge de départ en retraite ;
• L’augmentation prévue des jours de carence ;
• Le blocage du salaire des fonctionnaires, des allocations, des pensions de retraite ;
• Le doublement des franchises médicales ;
• Les fermetures de lits dans les hôpitaux ;
• Les nouvelles attaques sur les chômeurs et chômeuses ;
• Les suppressions de postes, et la baisse des moyens (humains, matériels, de formation de qualité, …) dans l’Éducation nationale ;
• Qu’ils veulent nous faire payer la dette alors que la fortune cumulée des milliardaires a augmentée de 736% en un peu plus de vingt ans ;
• Que la macronie est pleine de délinquants : vingt-six ministres ou proches collaborateurs d’Emmanuel Macron sont impliqués dans des affaires politico-financières depuis 2017. Lecornu lui-même est actuellement dans le viseur du Parquet National Financier pour favoritisme, prise illégale d’intérêts et recel !
• Qu’ils nous veulent courbés, soumis. Il ne tient qu’à nous de nous tenir debout, de ne plus avoir peur.

Soyons convaincus d’une chose : seul le rapport de force dans l’unité de notre classe sera à même de les faire plier et d’ouvrir à nouveau des lendemains moins ternes en inscrivant la mobilisation dans la durée, par la grève reconductible. Le blocage, c’est par la grève !

Vive la lutte de classes !